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L'Islam et la mort

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  • 19 mai 2021
  • 2 min de lecture

Inna lillah wa inna ilayhi raaji'uun est une formule prononcée lors d'une mort.

Elle peut se traduire par C'est à Dieu que nous appartenons et c'est à Lui que nous retournons.

Cette formule est tirée de la sourate Al-Baqara, verset 156.

Peu importe le malheur survenu, cette phrase rappelle aux fidèles que les morts sont maintenant auprès de Dieu.

En tant qu'être humain, la perte d'un être cher, nous est parfois difficile à accepter. Les mots sont difficiles à trouver pour soulager la peine de ceux qui restent. L'islam nous apprend que la mort n'est qu'un passage et qu'ALLAH, le moment choisi, nous ramènera à Lui.


Ci dessous extrait d'un article de Joumana Barkoudah

Comme toutes les religions, l’islam propose au croyant une manière d’appréhender le passage de la vie à la mort. À l’approche de ses derniers instants, l’agonisant prononce la profession de foi, shahada. Après sa mort, on procède à la toilette mortuaire et le corps est enveloppé d’un linceul avant d’être enterré à même la terre, couché sur le côté droit, le visage tourné dans la direction de La Mecque. Dans le désert, les hommes sont le plus souvent enterrés habillés dans le sable, une pierre marquant l’emplacement de la tête. Dans l’imaginaire musulman, deux anges nommés Nakir et Mounkir interrogent le mort (talqin) dans la tombe sur sa religion. C’est la raison pour laquelle, après l’inhumation, on récite la shahada au mort afin qu’il puisse répondre correctement. Au croyant sera alors montrée sa place au Paradis, et l’impie sera châtié en demeurant sur place. Cela peut être mis en rapport avec le terme « barzakh » qui figure dans le Coran : il est interprété comme le tombeau qui s’interpose entre ce monde et l'au-delà, ou encore comme une barrière infranchissable entre l’Enfer et le Paradis. Ce serait aussi un obstacle dressé devant les impies qui demandent à retourner sur terre accomplir le bien qu'ils n’y ont pas fait. Le paradis, amplement décrit dans le Coran, apparaît comme une oasis idéale, parcourue d’eaux courantes et riche d’ombrages, où les élus pourront se délecter de mets et de vins exquis, accompagnés d’épouses célestes, les houris. Pour y accéder, la tradition décrit un pont que le croyant doit franchir, le sarat, plus fin qu’un cheveu et plus tranchant qu’un sabre, suspendu au-dessus de l'Enfer. Celui-ci est une fournaise, un abysse. Mais il n’est pas un lieu de séjour éternel : en sortiront, après des milliers d'années, ceux qui auront encore dans leur cœur un atome de foi.

 
 
 

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