Les paroles portent sur la situation des populations afro-américaines aux États-Unis et en particulier les violences policières subies. En effet, les États-Unis connaissent de nombreux meurtres d'afro-américains perpétrés par des policiers blancs. Le single est optimiste et plein d'espoir avec ce refrain entraînant : « Nigga, we gon'be alright » avec l'usage du terme « Nigga », seulement utilisé entre les afro-américains. Le son leur est destiné et les pousse à continuer de lutter. Cependant les couplets sont très sombres, on le remarque dès les premières lignes de la musique. Le titre commence par les mots d'Alice Walker, l'auteur de La Couleur Pourpre : « Alls my life, I had to fight » (Toute ma vie, j'ai dû me battre). Le thème est tout de suite mis en place, le rappeur va dans la suite de la chanson remettre en cause les réelles avancées des droits pour les populations afro-américaines et l'égalité entre les différentes ethnies vivant aux États-Unis. Tout en remerciant les avancées faites par les différentes générations précédentes d'afro-américains. Ce son est aussi introspectif, avec Kendrick Lamar en proie à ses démons : la drogue, les femmes et l'argent. Le refrain lui est aussi destiné, pour qu'il continue de lutter.
Toute ma vie j’ai dû me battre
Toute ma vie j’ai eu
Des moments durs, oh Dieu !
des bad trips ouais Nazareth je suis foutu, mon pote t’es foutu
Mais si Dieu nous protège alors ça se passera bien
Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Tu m’entends, tu me suis ? Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Tu m’entends, tu me suis ? Ça va bien se passer
Et quand je me réveille
Je comprends que tu me veuilles pour te faire de l’argent
Ces enquêteurs aiment te regarder face contre terre
Le Mac-11 fait “boom” même sans les basses
Ça t’intrigue, laisse moi te parler de ma vie
Les médocs m’ont plongé dans la pénombre
Où les jolies filles et les billets représentent le summum
Maintenant dites à ma mère que je l’aime fort mais le Seigneur sait ce que c’est ce que j’aime
20 d’entre elles sont dans ma Chevy, dis leurs de toutes venir me chercher
J’ai récolté ce que j’ai semé
Donc dans l'album je suis un putain de gangster sous silence
Dites au monde que je sais qu’il est trop tard
Les mecs et les filles, je crois que je deviens cinglé
Noyé de l’intérieur par mes vices toute la journée
Tu ne vas pas me croire quand je dis
Ne sauriez-vous pas qu’on était blessé, qu’on avait rien avant
Quand notre fierté était au plus bas
Je regarde le monde en mode “où on va ? ”
Et on hait les keufs
Ils veulent nous tuer dans les rues, c’est sûr
Je suis devant la porte du pasteur
Mes genoux faiblissent et mon flingue pourrait détonner
Mais ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Tu m’entends, tu me suis ? Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Tu m’entends, tu me suis ? Ça va bien se passer
Qu’est-ce que tu veux ? Une maison ou une voiture ?
40 hectares, une mule, un piano ou une guitare ?
Peu importe parce que mon nom est Lucy, je suis ton ami
Enculé tu peux passer ta vie au centre commercial
Je peux voir le diable, je peux le dire, je sais que c’est illégal
Moi je n’y pense pas, je dépose en banque plein de petit zéro
Je pense à mon associé déposant la drogue dans la Regal
Je vérifie bien dans mes poches qu’il n’y a pas d’argent, j’ai bien assez pour te nourrir
Tous les jours ma logique, c’est de me faire un autre dollar pour te le donner en présence de ton Chico
Je ne parle pas de ça, tous les jours je continue
Si j’en ai alors tu sais que t’en as, je peux accéder au paradis
J’ai mon chien c’est tout
Je vais vendre de la drogue pour vous tous
Je rappe, je suis noir et sur la bonne voie donc soyez rassurés
Mes victoires, mes erreurs, j’écris jusqu’à ce que je sois en accord avec Dieu
Ne sauriez-vous pas qu’on était blessé, qu’on avait rien avant
Quand notre fierté était au plus bas
Je regarde le monde en mode “où on va ? ”
Et on hait les keufs
Ils veulent nous tuer dans les rues, c’est sûr
Je suis devant la porte du pasteur
Mes genoux faiblissent et mon flingue pourrait détonner
Mais ça va bien se passer Ça va bien se passer
Tu m’entends, tu me suis ? Ça va bien se passer
Ca va bien se passer Ça va bien se passer
Ça va bien se passer
Tu m’entends, tu me suis ? Ça va bien se passer
Je garde la tête bien haute
Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer M’aimer est compliqué J’ai trop peur, beaucoup de choses changent Je vais bien et t’es le favori Les nuits sombres dans mes prières Je me souviens que tu étais en lutte avec toi-même et que tu abusais de ton influence Parfois je faisais pareil J’abusais de mon pouvoir, j’étais rempli d’animosité D’animosité qui s’est transformée en grosse dépression Je me suis retrouvé à hurler dans une chambre d’hôtel Je ne voulais pas m’auto-détruire Les maux de Lucifer se trouvaient tout autour de moi
Donc je suis parti en courant pour trouver des réponses
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